Ludmilla Plechkanov

¤~Personnage~¤

Nom : Plechkanov
Prénom : Ludmilla
Age : 944 ans
Race : Hybride
Don : ---------

Description :

Tout comme ses frères, Ludmilla est une magnifique brune particulièrement attirante. Ses beaux cheveux noirs glissent le long de ses épaules pour aller jusqu’à parcourir le haut de son dos. Ses yeux bleus laissent le sentiment de plonger dans un océan lorsqu’on la regarde. Mais cet océan est parsemé de vagues … Du haut de son mètre 71, elle est une femme plutôt grande, bien que cette taille soit parfaitement adaptée à ses actes. Relativement imposante, elle bénéficie d’un charisme charmeur, et peut facilement séduire les hommes (ou femmes) qui décident de s’y frotter. Dotée d’un sourire parfaitement charmant, elle attire beaucoup l’attention sur elle, ce qui n’est pas du goût de ses frères. Elle aime à en jouer pourtant. Un rouge à lèvres peu voyant ou un simple gloss mettent encore plus en valeur cette bouche que chacun aimerait goûter. Ce physique particulièrement avantageux lui est bénéfique en tout point, puisqu’elle en use sans complexe pour parvenir à ses fins.
Caractère :

Ludmilla apparaît, à première vue, comme une jeune fille souriante, séduisante et particulièrement agréable. C’est en effet une des facettes de sa personnalité complexe. Elle aime à rire, n’hésite pas à apporter son soutien aux gens qu’elle apprécie et est prête à se démener, en particulier pour ses frères. Sa générosité ne peut être niée par personne, si ce n’est ses ennemis.
Dotée d’une loyauté sans limite, elle réfléchira toujours à ce qu’elle estime être la meilleure solution avant d’agir, sauf si un ami est en danger, où, dans ce cas, elle foncera tête baissée. Si un malheur lui arrive, elle n’attendra pas que le plat soit froid pour ruminer sa vengeance. C’est donc une femme très protectrice et parfois peut-être un peu trop gentille.
Mais cette hybride sait aussi se faire respecter et apprécie dominer. Elle cherche par tous les moyens à parvenir à ses fins, et n’hésitera pas à utiliser la violence, la torture ou la manipulation. Son sourire peut aussi renfermer beaucoup de colère. Il est alors nécessaire de faire attention à son regard, car c’est par ce dernier qu’elle exprimera ce qu’elle ressent.
Cette jeune femme n’est que très peu bavarde, ce qui la rend encore plus mystérieuse. Malgré cela, si l’on obtient sa confiance, elle n’hésite alors pas à se livrer.
Parfois nerveuse, ses excès de colère s’arrêtent souvent à quelques grondements verbaux, sans réelles conséquences. La rancune fait, par ailleurs, parti de sa façon de vivre. Il vaut mieux alors ne pas lui avoir fait de mal.
Enfin, Ludmilla sait ce qu’elle veut et sa détermination n’a d’égal que son charme. Elle ne se gênera d’ailleurs pas pour en user puisqu’elle en est parfaitement consciente. Qui s’y frotte, s’y pique …
Histoire :

C’est en 1066 que naquit Ludmilla. Chérie par ses parents durant sa tendre enfance, cette jeune fille, douce et frêle, ne connaissait ni le malheur, ni la haine, ni même la peine. Vivant dans un château avec ses parents, elle se sentait un peu délaissée, parfois, tant la demeure était grande. Il n’était pas rare de la croiser, jouant seule dans le parc ou en train de fouiner dans les cuisines, car, malgré son physique appréciable, c’était une enfant très gourmande. Bien sûr, cet état de fait inquiétait un peu ses parents … Etait-ce réellement sain de laisser une si jeune fille s’amuser de manière solitaire ?

Malgré cela, cette jeune mortelle avait deux demis frères, des jumeaux, Adrian et Yulian. Ils étaient un peu plus vieux qu’elle et habitaient également dans cette maison. Ils restaient plus souvent entre eux, dû à leur proximité, bien que les disputes soient fréquentes. Le contact avec eux était plutôt difficile. Quand elle se trouvait avec ses frères, Ludmilla avait le sentiment de posséder une place obsolète … De plus, Yulian était confiné dans une des ailes du château. Ce dernier ne supportait pas la lumière. Cet endroit étant ombragé, voire sombre, il semblait parfait pour ce garçon. Ludmilla avait le droit d’y aller, mais elle n’aimait pas trop rester enfermée le jour. Elle ne voyait donc pas beaucoup son frère. Mais elle n’était pas à plaindre.

Jeune fille dorée et chérie, elle vécut dans cette demeure familiale jusqu’à l’âge de 14 ans. Ensuite, ses parents, estimant qu’il fallait parfaire son éducation et la rendre désirable et désirée, l’envoyèrent chez les religieuses. C’était, selon eux, la manière la plus adaptée et la plus respectable d’atteindre ce statut. Là-bas, elle ne vécut ni bien, ni mal, … juste suffisamment pour se développer mais également acquérir ce dont une jeune fille a besoin. Elle y étudia de nombreuses matières, et s’intéressa beaucoup à ce qu’elle put apprendre de l’étranger, et notamment de quelques légendes … On parlait de deux races différentes de la sienne dans ce qu’elle découvrit : les lycans et les vampyrs. Ludmilla se souvenait avoir déjà entendu ses parents en parler, mais en se débrouillant toujours pour qu’elle ne puisse entendre ce qu’ils se disaient. C’était donc pour elle l’occasion rêvée de comprendre enfin de quoi il s’agissait. Après ses lectures, Ludmilla n’en revenait pas. Ces légendes avaient beau être des songes humains, des inventions, elles semblaient tellement intéressantes, tellement possibles. Les vampyrs seraient des êtres quelque peu semblables à des chauves-souris, appréciant la vie de nuit. Ils posséderaient une grande force. Quant aux lycans, ils seraient une sorte de loups humains. Tout se passa alors très vite dans la tête de la jeune adolescente … Ses frères … Ou plutôt ses demis frères … Chacun d’eux semblait correspondre parfaitement à l’une de ces races. Du moins, ils y correspondraient si elles existaient … Cela pourrait alors expliquer la compétition constante et les disputes fréquentes entre les deux jeunes hommes. Evidemment, elle n’était sure de rien, mais cela paraissait si vrai, si réel. Ludmilla continua alors ses recherches sur ces deux races, pour pouvoir trouver le plus de renseignements possibles, ce qui, selon elle, lui servirait. Cela lui apparaissait comme étant une évidence. Elle ne trouva malheureusement pas grand-chose.

Après 5 années passées en ce lieu, Ludmilla devenait enfin similaire à ce que ses parents attendaient d’elle. Elle put donc songer à rejoindre sa demeure. En outre, un drame se produisit pour la famille Plechkanov : le père mourut tragiquement. Ce fut la raison qui poussa définitivement Ludmilla à rentrer chez elle. C’est donc du haut de ses 19 ans que notre humaine prit le chemin la menant dans son château familial. Mais, arrivée chez elle, Ludmilla fut étonnée de ce qu’elle trouva … Ses deux frères étaient tout bonnement en train de se déchirer. Ne comprenant pas réellement les raisons de cela et ne voulant pas entrer dans le conflit, elle prit la décision de rester proche des deux jeunes hommes.

Durant le séjour de sa sœur chez les religieuses, Adrian avait pris pour décision de ce faire construire une forteresse où il pourrait vivre tranquillement et où il obtiendrait une certaine part d’autonomie. Ludmilla dut donc ainsi faire des allers et venues entre sa demeure et la forteresse de son frère. Elle tenta également de se renseigner sur la vraie nature des jumeaux. Elle n’avait, en effet, pas oublié l’idée que ces derniers n’étaient pas humains … Bien sûr, ceux-ci ne voulaient rien dire. Elle espérait qu’ils se trahissent seuls, mais cela n’arriva pas.

Ce que Ludmilla ignorait, c’est que ses frères ne s’appréciaient guère, voire se détestaient … Chacun était persuadé que l’autre voulait transformer la petite sœur. A chaque visite que Ludmilla rendait à l’un ou l’autre, le deuxième errait, songeait, craignait, ressentait une haine profonde.

Finalement arriva ce jour tragique. C’était environ trois ans après la mort du père de la famille Plechkanov. Cela faisait longtemps que Ludmilla n’avait pas rendu visite à Adrian dans sa forteresse. Elle souffrait d’une légère fatigue et préférait se reposer pour ne pas inquiéter son frère. Mais celui-ci fut alors persuadé que l’absence de sa sœur n’était pas anodine, qu’Il l’avait transformé, que sa petite sœur était devenue un monstre, qu’Il avait trahi, que son manque de sens moral avait pris le dessus. Ni une, ni deux, son sang ne fit qu’un tour dans ses veines et il se transforma. Il prit son apparence lycane et se dirigea, plus vite que l’éclair, plus vite que n’importe qui, porté par sa haine. Il se dirigea vers le château. Il avait couru comme jamais il n’aurait pu courir. Il ne se contrôlait plus. Il sauta alors jusqu’à la fenêtre de la chambre de sa petite sœur, et il la vit, là, allongée sur le lit, blanche, comme morte. Sa haine grandit alors encore. Il rugit. Mais pas un rugissement de loup comme il aurait fait habituellement. Non. Un rugissement de douleur, de colère, de crainte … Il appelait Yulian, il appelait celui qu’il considérait comme le traître. Et celui-ci arriva, toutes dents sorties. Il ne comprenait rien, mais il savait qu’il n’avait pas le choix, que son jumeau était là pour l’attaquer. Et, après tout, il l’attendait lui aussi cette bataille.

Le rugissement avait réveillé Ludmilla. Elle avait peur, mais, curieuse comme elle était, il fallait qu’elle sache ce qu’il se produisait. Elle alla alors vers sa fenêtre, lentement, prudemment, mais elle y alla … Et elle vit. Elle vit ce qu’elle avait toujours voulu voir, chaque jour, depuis trois ans, depuis qu’elle était revenue dans le château familial. Elle vit qu’elle avait raison. Une émotion étrange parcourut alors tout son corps, comme une jouissance, sous la forme d’un frisson. Mais cela s’évapora aussi vite que c’était arrivé. Elle prit conscience que ses deux frères ne s’étaient pas transformés pour rien. Ils allaient se battre. Ils se juchaient, avec un regard terrible, un regard apeurant … Elle ne voulait pas les laisser se battre. Elle ne pouvait pas les laisser se battre ! C’était ses frères après tout …

Elle avait couru, descendu les escaliers aussi vite que possible, voulant séparer ses frères au plus vite. C’était tout ce dont elle se rappelait réellement. Elle était là, allongée sur le sol. Un peu de son sang coulait … Elle entendait les voix de ses frères, mais celles-ci lui semblaient lointaines, comme à des dizaines de mètres d’elle. Tout était vide, flou. Puis, soudain, sans qu’elle ne sache réellement pourquoi, tout revint dans sa tête. Elle était arrivée en criant, en hurlant même, en leur disant d’arrêter. Adrian disait à son frère qu’il était inhumain, qu’il n’aura pas dû faire cela. Yulian riait, de bon cœur, il provoquait son jumeau. Ludmilla comprit alors et dit à son frère :

« Non, Adrian, arrête, il ne m’a rien fait »

Cela eut comme effet d’énerver encore plus le lycan.

« Oui, bien sûr, petite sœur, maintenant qu’il t’a transformé, tu es de son côté, du mauvais, malheureusement … »

Adrian avait alors bondi pour se jeter sur son frère. Ce dernier avait esquivé, mais il se préparait à attaquer. C’était à ce moment-là qu’elle avait décidé d’y aller. En se mettant entre les deux, ils s’arrêteraient, d’après elle. Mais cela ne s’était pas passé comme ça …

Ludmilla n’était bien sûr pas assez rapide. Adrian, pour qu’elle ne gène pas le combat, lui avait donné un coup, un seul, mais celui-ci fut suffisant pour qu’elle vole et s’écrase un peu plus loin. Il comprit alors que c’était vrai, qu’elle n’avait pas été mordue. Il tourna la tête, il regarda son frère et aperçut alors la lueur dans ses yeux. Ce fut alors la course … La course pour savoir qui donnerait sa nouvelle race à leur petite sœur. Que deviendrait-elle ? Chacun des jumeaux s’était précipité. Tous deux l’avaient mordue. Mais en même temps … Ils étaient du même niveau. Ni l’un, ni l’autre n’avait pris le dessus. Mais elle, qu’allait-elle devenir ?

Elle s’était évanouit … Elle se réveillait tout juste. Tout était si nouveau. Cela lui paraissait futile, voire inexistant. Ils la regardaient, ils n’osaient rien dire … Elle se releva. Ils savaient ce qu’elle était, et elle aussi. Elle était hybride. Immortelle également. A 22 ans, elle renaissait. Sans adresser un mot à ses frères, elle marcha, vers sa chambre. Eux la laissèrent, bien sûr. Ce n’était pas le moment. Que devait-elle faire ? Etait-elle un vampyr ou un lycan ? Etait-elle obligée de choisir un camp ?

Elle se réveilla le lendemain. Ses réflexions l’avaient plongée dans un sommeil relativement profond. Elle savait désormais ce qu’elle voulait faire … Elle ne voulait RIEN faire. Elle ne choisirait pas de camp. Elle était autant la sœur de l’un que de l’autre. Même si elle leur en voulait ; non pas de l’avoir transformée, car cela était l’expérience la plus excitante de toute sa vie d’humaine, mais de lui avoir menti pendant 22 ans en ne lui disant pas ce qu’ils étaient.

Ludmilla continua alors d’errer entre les deux camps. Ses frères, se rendant compte de leur puissance, avaient pris une décision toute nouvelle : agrandir leur clan. Pour ce faire, ils avaient répandu leur force dans le monde entier, en envoyant des généraux. Mais ils ne s’étaient pas arrêtés là. Ils avaient tous deux décidé de prendre également contrôle de quelques humains, les obligeant à l’esclavage. Cela n’était bien évidemment pas du goût de Ludmilla. Comment pouvait-elle accepter alors qu’elle avait été humaine pendant 22 ans ? C’est d’ailleurs ce qu’elle avait dit à ses frères, mais ceux-ci n’en avaient que faire, maintenant qu’elle était hybride. Elle aurait dû les soutenir, au contraire, selon eux.

Elle ne le fit pas, bien sûr, et refusa catégoriquement d’accorder sa bénédiction à leurs
petites manigances. Malgré tout, elle aimait bien trop ses frères pour prendre son entière indépendance et les abandonner. Ludmilla devint alors une jeune hybride, cherchant par tous les moyens à faire changer ses frères, quitte à, parfois, user de sa force récemment acquise.

¤~Hors Jeu~¤

Personnalité de l'avatar : Olivia Wilde
Comment avez-vous connu le forum : Par ma Maman ^.^

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